Désirs et attentes

Le moins qu’on puisse, c’est qu’avec ce coquin, rien ne s’est jamais passé comme prévu, de la rencontre aux ébats. Ce fut un jeu, marqué par le désir, l’attente et le suspens. Une dynamique différente de celle qui rythme habituellement mes rendez-vous coquins en duo. Et ce ne fut pas sans me déplaire au final. Je vous raconte.

Tous les pseudos cités sont des pseudos wyylde.

La genèse

Ma 1ère rencontre avec @themarcoshow a eu lieu il y a des années de cela, quand j’étais dans ma phase de libertinage butinage et profitais de mes déplacements pro pour faire de nouvelles rencontres, en particulier sur Lyon.

Seulement voilà, il faut croire que les planètes n’étaient pas alignées ce jour là. Malgré notre attraction mutuelle évidente et une forte excitation, nous n’avons pas consommé (de quelle que façon que ce soit), repartant chacun de notre côté avec une frustration immense.

Nous avons gardé le contact, fait chacun notre vie de notre côté. Il déménageait de Lyon, devenait papa. Je changeais de métier et stoppais les déplacements. Ce fut lui qui, par la suite, fut amené à se déplacer sur Paris. L’envie de se revoir était là mais sans jamais parvenir à faire concorder nos emplois du temps et pallier la distance géographique.

J’avais fini par renoncer à moitié, estimant que le sort nous serait définitivement défavorable (et, j’avoue, agacée de m’enflammer pour rien avant chaque éventuelle possibilité, qui finalement n’en était pas une). Quand nouvelle date fut prise, je restais donc prudente, craignant une annulation de dernière minute. « Je n’y croirai que lorsque je serai dans ta chambre d’hôtel » lui avais je dit.

De nouveau en face

Vint le jour J et l’heure H. Il n’y eu pas de revirement inattendu (à ma grande surprise). Le coquin vint m’attendre à la sortie du RER. Sympa. C’est dans la suite qu’il avait pu obtenir, à la faveur d’un surclassement, qu’il m’accueillit. Classe. Je lui avais suggéré de prévoir du champagne pour arroser nos retrouvailles. Il s’était exécuté. Demi bon-point puisqu’il avait opté pour une demie-bouteille. J’avais prévu une mini enceinte pour avoir un fond musical (sensible je suis, à l’ambiance musicale).

Il ne fallut pas longtemps pour qu’il y ait rapprochement physique. Je m’approchais de lui pour l’embrasser et goûter ses lèvres et sa langue. Ses mains caressèrent instantanément mes hanches et mes cuisses. Ça n’était pas comme si l’attente avait été longue avant d’en arriver là ! Je l’encourageais rapidement à retirer ma robe, pour dévoiler mes sous-vêtements rouges, assortis sans le vouloir au canapé de sa suite. Pour le bas, j’avais opté pour un collant façon jarretelles. Puis, je m’allongeais sur le fameux canapé rouge.

Il m’embrassa à nouveau et descendit vers mon bassin. Il retira avec délicatesse mon string, me lançant un regard complice, et posa sa bouche sur mes lèvres déjà humides, avant de glisser délicieusement sa langue à la recherche de mon clitoris. Nous ne quittions pas des yeux, à mesure que nous entrions encore un peu plus dans une intimité charnelle. La chaleur dans la pièce monta d’un cran.

« J’ai la petite chatte difficile, je ne jouis pas facilement » lui dis-je. « Je sais, tu me l’as déjà dit » me répondit il. « Tu aimes ? » ajouta t-il. « Oh oui ». Au delà de ma réponse, le large sourire que j’affichais à ce moment là lui apporta satisfaction. Au bout de quelques minutes, il se redressa. Je fis de même, cherchant mon téléphone pour basculer sur un autre morceau de musique et tendant également le bras pour reprendre un peu de champagne.

Un appel pro, une feuille de rose

Il était désormais debout, nu. C’était trop tentant, je vins m’agenouiller devant lui pour venir prendre en bouche son sexe en érection. Ce qui procurait des sensations plutôt agréable, si j’en croyais ses râles de plaisir. Autant lui que moi avions fantasmé ce moment.

Et là, mon téléphone sonna. C’était mon téléphone professionnel et j’étais contrainte de prendre cet appel que j’attendais (pour savoir comment organiser ma matinée le lendemain). Joueuse, je montrais mon fessier au Lyonnais, pendant que mon collègue me parlait. Joueur lui aussi, il vint s’agenouiller derrière moi pour lécher mon anus. Cela me procura beaucoup de plaisir, que je ne pouvais décemment pas exprimer. Exercice périlleux que celui de rester stoïque alors que avec mon collègue surenchérissait : « Ça va toi sinon ?! ».

Lorsque mon collègue raccrocha (enfin), le coquin s’était rassis sur le canapé et je me remis aussitôt à l’ouvrage. Il adorait, basculait sa tête en arrière, savourant le moindre coup de langue sur son phallus fièrement dressé. Il m’invita à venir m’allonger à mon tour sur le lit (king size) pour passer à l’étape suivante (tant attendue). Il équipa son sexe dur d’une capote et entra en moi. Il n’eut même pas le temps de faire un aller retour qu’il sentit la pression monter : « Punaise ça vient, je suis trop excité ».

2nd drame. Il retira son préservatif et ne put se retenir de jouir sur mon ventre. « Je suis désolé » répéta t-il penaud (mais pas tant que ça). « Tu recharges vite » lui demandais je dans un soupir, non sans un mélange de dépit et d’agacement.

Un suspens insoutenable

A ce moment là, je ne vais pas mentir, j’étais plus que mitigée. S’il n’était pas capable de repartir, je n’avais plus qu’à rentrer chez moi encore une fois frustrée. Ce qui risquait d’arriver si je lui mettais trop la pression, lui l’avait déjà tout seul comme un grand.

Je proposais donc de se faire livrer le dîner à l’hôtel (nous avions initialement prévu de sortir dîner au restaurant après nos ébats). Ce qui lui laisserait le temps de recharger. Notre choix se porta sur une livraison de pizzas et pour compléter, il proposa d’aller chercher des verres au bar de hôtel (ne voulant commander en room service, ce qui aurait chargé la facture de sa chambre, réservée à des fins professionnelles).

Mais avant d’y aller, il me proposa de « jouer encore un peu » (Surprise ! Joie ! Bonheur !). Il montra en effet une belle érection que je léchais à nouveau avec plaisir. Retour sur le lit où il s’équipa d’un nouveau préservatif, bien décidé cette fois-ci à m’honorer (honorablement). La tension était à son comble.

Force est de constater qu’il remplit son contrat. Ce fut un moment fort appréciable, avec des changements de position (et d’angles de pénétration), des va et viens bien dosés, accompagnés de claques sur les fesses comme j’aime. « Qu’est ce que j’en ai rêvé de ça » dit-il tandis qu’il me prenait en levrette. « Elle est bonne ta queue », lui répondis je en haletant, profitant de celle-ci comme je l’avais fantasmé. « Je veux que tu jouisses sur mon visage, mon homme adorera voir ça » lui dis je. « C’est pour sa collection » répondit il, au fait de la dynamique candauliste entre mon homme et moi.

Le temps du repos et des confidences

Après ces ébats rythmés et excitants, c’est bras nus (ma robe était manches courtes et j’étais désormais bien réchauffée), tout sourire et le rose aux joues, que j’accompagnais @themarcoshow au bar. Ce qui fit (grande) impression au barman ainsi qu’à d’autres clients. Mention spéciale au barman, qui remarqua le détail en dentelle de mes bas, à la faveur de ma robe remontant sur mes cuisses, mais fit mine de rester stoïque.

De retour à la chambre, nous avons dégusté avec gourmandise les pizzas, réceptionnées au passage, accompagnées de nos cocktails pris au bar. Et là, troisième drame. « Il faut que je t’avoue un truc » commença le coquin, « je n’avais que deux capotes sur moi alors que je pensais en avoir trois ». Ah.

Ma chatte était clairement mise en appétit et avide de nouvelles stimulations. J’espérais un 3ieme round après s’être sustentés. Vous avez bien fait les calculs, les deux seules capotes à disposition avaient d’ors et déjà été utilisées. Et comme il n’était pas question d’un rapport sans capote, ma chatte allait devoir se contenter de cette mise en bouche, sans passer au plat principal. (Oui j’aurais pu demander un nouveau cunnilingus, mais non je n’en avais pas envie, je voulais sa bite).

Passé la surprise (« pourquoi seulement 2/3 capotes, t’aurais dû prévoir plus »), les reproches (« t’abuses, sérieux »), le chantage (« De toute façon, je ne t’écrirai pas de témoignage sur wyylde avant un 2nd RDV réussi de A à Z »), le fil de la conversation finit par reprendre et nous amena à évoquer @Lilmoon, libertine que j’avais rencontrée au Cap et qui était une connaissance commune. « Et si on l’appelait pour lui faire un coucou » lançais-je. L’appel visio ne dura quelques minutes (le temps de rire ensemble de mes déboires) mais me permis de revoir avec plaisir la frimousse de @Lilmoon.

Après que le coquin sympa m’ait raccompagnée au RER, je rentrais sagement auprès de mon mari, qui avait de son côté géré et couché notre fille. Il ne se fit pas prier pour m’aider à éteindre le feu qui me consumait encore.

Postlude

Il aura fallu atteindre 7 ans pour que les planètes soient alignées et que la concrétisation avec @themarcoshow soit à nouveau possible. J’ai consenti à lui faire un témoignage sur wyylde (je peux être sympa moi aussi) et j’avoue que je remettrais bien le couvert. Va t-il falloir attendre 7 ans de plus pour une nouvelle rencontre aboutie ? A ce rythme là, allons nous finir par faire des folies en Ehpad ? Que de questions suspendues au bon vouloir de l’univers.

Postlude 2

En changeant de sac le lendemain, j’eus la surprise de trouver, au fond du sac qui était le mien la veille, un préservatif skin. L’univers est taquin.

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